Bientôt l’heure solennelle où l’Homme-Dieu descendit jusqu’à nous.
Notre attente vécue avec vigilance, foi et prière aboutit à la grande nuit de Bethléem. Une nuit profonde, une nuit sainte et silencieuse où Dieu se fit homme. Nuit où la créature reçut son Créateur. Nuit où le Roi des rois, petit et fragile, emmailloté dans une étable se remettait au soin de la créature.
Dieu choisit la nuit pour s’incarner dans la chair humaine : une manière d’exprimer son dessein d’éclairer la nuit humaine. La promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race s’accomplit.
C’est Noël : la Nativité du divin enfant, l’admirable lumière qui illumine l’obscurité de l’homme. Rebut de notre race, il vient sauver le monde entier. Avec les anges et les bergers de la nuit de Noël, nos lèvres jadis prisonnières d’handicap spirituel, comblées de l’espérance de la délivrance assouvie, se délient pour chanter : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ». Les nuits d’hier, d’aujourd’hui et de demain reçoivent la très sainte clarté de la grande nuit de Bethléem.
Quelle est ta nuit, quelle est ma nuit, quelles sont nos nuits ? Jésus est le Soleil qui vient faire triompher le jour sur la nuit, la lumière sur l’obscurité, la grâce sur le péché, la libération sur la captivité. « Ne pensons pas que Dieu se tait…il se dit par sa naissance ! ». Présentons au Dieu fait homme nos nuits. Il les éclaire de ses rayons doux et lumineux.
Crions de joie et bondissons d’allégresse ! Le Père se manifeste par son Fils. Bonne fête de la Nativité !
Père Venceslas